Tl;dr
- Lumina est un film de science-fiction incohérent de Gino J.H. McKoy.
- Le film mêle des moments bizarres et des effets spéciaux décevants.
- La bande originale est attrayante, mais mal intégrée dans le film.
- Tourné au Maroc, Lumina est présenté comme le premier film de science-fiction entièrement tourné dans ce pays.
Un voyage incohérent dans l’absurde
Lumina, le deuxième long métrage de Gino J.H. McKoy, est une expérience cinématographique pour le moins déroutante. L’intrigue, qui nous emmène de Los Angeles à une planète extraterrestre, est aussi incohérente que les lunettes carrées et le chapeau seau du personnage de George. Le film tente de mêler l’absurde, l’horreur et la science-fiction, mais le résultat est un mélange confus et souvent risible.
Des effets spéciaux décevants
La qualité des effets spéciaux de Lumina laisse également à désirer. L’explosion spectaculaire de l’ouverture, où les liquides semblent geler en plein air, promettait un film visuellement saisissant. Malheureusement, cette promesse n’est pas tenue. Le reste du film semble avoir été réalisé avec un budget serré, ce qui se traduit par des effets spéciaux peu convaincants et des scènes clairement manquantes.
Une bande sonore attrayante
Malgré ses nombreux défauts, Lumina possède une bande sonore plutôt réussie. Tous les titres sont signés Gino McKoy, le réalisateur du film, et ajoutent une touche de rythme à l’ensemble. Cependant, leur intégration dans le film est maladroite, donnant parfois l’impression de regarder un long clip musical plutôt qu’un long métrage de science-fiction.
Le premier film de science-fiction tourné au Maroc
Lumina peut toutefois se targuer d’une chose : il s’agit du premier film de science-fiction entièrement tourné au Maroc. Un fait intéressant, mais qui n’est malheureusement pas suffisant pour sauver ce film de son incohérence généralisée.
On en pense quoi ?
Lumina est un film qui tente d’allier l’horreur, la science-fiction et l’absurde, mais qui n’arrive à maîtriser aucun de ces genres. Malgré une bande sonore réussie et le fait d’être le premier film de science-fiction tourné au Maroc, Lumina est un voyage déroutant dans l’incohérence, dont on ressort plus confus que captivé. Il reste à espérer que Gino McKoy saura tirer les leçons de cette expérience pour ses prochains films.
