Bac 2024 : une enquête ne pointe aucune discrimination envers les élèves d’un lycée juif

ADN

TL;DR

  • Enquête sur discrimination supposée lors du bac 2024 : aucune preuve trouvée.
  • Notes évaluées « conformes », aucun biais démontré envers élèves du lycée Yabné.
  • L’avocat et l’école avaient rapporté une suspicion de discrimination.

Enquête : discrimination supposée écartée

Des accusations formulées à l’encontre d’une possible discrimination touchant des élèves du lycée juif Yabné, lors du baccalauréat 2024, se sont révélées sans fondement conformément à l’investigation menée par l’administration de l’Éducation Nationale.

Suite aux allégations, c’est Nicole Belloubet, Ministre de l’Éducation Nationale, qui avait donné l’ordre de tirer l’affaire au clair.

Absence de preuves de discrimination

L’enquête a conclu qu’aucune donnée ne permettait de démontrer que les élèves du lycée Yabné avaient subi de discrimination basée sur leur religion supposée ou leur établissement d’origine.

Elle a souligné que si certains élèves ont obtenu des notes plus basses lors de l’épreuve du Grand Oral, cela ne signifie pas pour autant qu’il y ait eu une cause autre que la compétence ou la non-compétence des élèves dans cet exercice.

Défense et mise en doute des allégations

« On parle de 9 points d’écart sur 20 en moyenne par rapport aux 123 autres candidats du lycée qui sont passés devant d’autres jurys. Cet écart qui n’est explicable ni statistiquement ni pédagogiquement fonde une suspicion de discrimination », selon l’avocat Patrick Klugman.

Toutefois, l’analyse des résultats, comparant les élèves du lycée Yabné et les autres, ne révèle aucun biais de notation. Bien qu’un jury se soit montré globalement plus sévère, aucun indice de discrimination réelle ou supposée envers les élèves du lycée Yabné n’a été relevé.

Émotion et demande de clarté

« il y a beaucoup d’émotion et des notes qui interpellent », déclare Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France. Le lycée a demandé que les notes soient revues pour prévenir tout préjudice. Des élus ont également interpellé la ministre pour obtenir des éclaircissements sur les faits et condamner une situation potentiellement « extrêmement grave ».

Toutes les parties attendent à présent des réponses claires pour éteindre la rumeur et restaurer la sérénité.

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