Lorsque les parents ne viennent pas, c’est un stress pour l’enfant
Une amende de 30 euros si vous êtes en retard pour récupérer vos enfants à l’école ou en Centres de loisirs, voici ce que vont mettre en place certaines villes dès la rentrée prochaine comme par exemple celle de Toulouse.
Inciter au respect des horaires et limiter les coûts supplémentaires dus aux retards
L’objectif est clair pour les villes : responsabiliser les parents, les inciter au respect des horaires (c’est la moindre des choses) et limiter les coûts supplémentaires dus aux retards des parents.
Il faut avant tout de la pédagogie
Lors de l’émission ‘Les Grandes Gueules’ (sur RMC), si certains demandent avant tout de la pédagogie, d’autres lancent qu’il faut ‘responsabiliser les parents’. Pour la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elève) cette mesure est « injuste, nulle, vexatoire et probablement inefficace ».
Éducateur, Étienne Liebig est contre cette application-sanction : « C’est contre-productif. Punir le parent de cette manière-là plutôt que de le punir en lui expliquant que son enfant est dans une situation de souffrance, est une forme de pédagogie que je n’accepte pas ; selon moi, la première victime, c’est l’enfant ».
La première victime, c’est l’enfant
N’oublions pas que les Atsem ont également une vie de famille et que si un papa ou une maman ne vient pas chercher son enfant à l’heure dite au centre périscolaire après l’école, c’est un agent de la ville qui reste au-delà de son temps de travail, alors que peut-être lui-même doit aller chercher ses propres enfants ou a des impératifs. 30 euros ce n’est pas une amende, c’est simplement couvrir le coût de l’agent qui reste pour attendre et qu’on devra payer en heure supplémentaire ».
